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Objectif Beijing 2008

Jean Laroche et Mario Mercier
Jean Laroche et Mario Mercier
Photo : Michel Caron

3 juillet 2008

Virginie St-Arnaud Lavoie

En plus de Marylise Lévesque en judo, d'autres représentants de l'Université de Sherbrooke ont tenté de réaliser le rêve olympique : des athlètes, un entraîneur, un thérapeute et une accompagnatrice. Certains se rendront à Beijing, d'autres sont passés bien près d'une qualification…

Une 3e expérience olympique pour Mario Mercier

Le thérapeute des équipes Vert & Or Mario Mercier sera l'adjoint au thérapeute en chef pour l'équipe canadienne à Pékin. Le Sherbrookois sera attitré aux épreuves de taekwondo, de tennis et de triathlon. Après Barcelone en 1992 et Atlanta en 1996, Mario Mercier en sera à sa 3e aventure olympique. Il avait accompagné l'équipe canadienne aux Jeux paralympiques d'Athènes en 2004, tout comme à Sydney en 2000, à Nagano en 1998 et à Salt Lake City en 2002.

Jean Laroche suivra ses athlètes aux Jeux paralympiques

Chargé de cours à la Faculté d'éducation physique et sportive, Jean Laroche est un habitué des jeux olympiques. Cette année, il accompagnera deux de ses athlètes en fauteuil roulant, soit Diane Roy et Colin Mathieson, et sera assistant entraîneur pour l'équipe canadienne aux Jeux paralympiques. Il s'agit d'une 6e aventure paralympique consécutive pour le Sherbrookois. Jean Laroche a également assisté aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004, où étaient présentées quelques épreuves en fauteuil roulant, et à ceux de Lillehammer en 1994.

Une étudiante en médecine aux Jeux paralympiques

Mathilde Hupin-Debeurme
Mathilde Hupin-Debeurme

La passion pour le cyclisme a mené Mathilde Hupin-Debeurme sur le chemin des Jeux paralympiques de Pékin. L'étudiante en médecine à l'UdeS accompagnera une athlète non voyante lors des épreuves de cyclisme en tandem. Avant de se rendre en Chine, elle passera quelque temps en Australie où elle s'entraînera avant les Jeux, qui se tiendront du 6 au 17 septembre.




Alex Genest, une année riche en expérience

Alex Genest
Alex Genest

La dernière année n'aura pas été de tout repos pour le coureur de fond du Vert & Or Alex Genest. L'étudiant en kinésiologie a tenté d'obtenir le standard olympique au 3000 m steeple-chase. Après un parcours rempli d'embûches, il n'a pu courir sous la barre des 8 min 32, lui qui a passé bien près le printemps dernier, avec un temps de 8 min 34 s 61. Après les Championnats canadiens seniors qui se tiendront à compter du 3 juillet, Genest reviendra avec le Vert & Or à l'automne pour tenter de conserver son titre de champion canadien en cross-country. Alex Genest n'a toutefois pas abandonné son rêve olympique. Il se concentre maintenant sur les Jeux de Londres en 2012.

Philippe Dubreuil à 25 secondes d'un billet pour Pékin

Philippe Dubreuil
Philippe Dubreuil

Le Sherbrookois Philippe Dubreuil rêvait de faire partie de la cohorte de nageurs qui participeraient à la 1re épreuve du 10 km en eau libre, nouvelle discipline qui fera son apparition aux prochains Jeux. Après une course presque parfaite, l'ancien nageur du Vert & Or a été le 1er Canadien à franchir le fil d'arrivée, mais un nageur du Portugal l'a dépassé de seulement 25 secondes. Le Canada n'aura donc aucun représentant dans cette épreuve à Pékin. Après un été à participer à quelques courses en eau libre, Dubreuil se concentrera sur son doctorat en psychologie qu'il entreprendra à l'automne à l'UdeS.

Annie Martin vivra-t-elle à nouveau le rêve olympique?

Annie Martin
Annie Martin

Diplômée de l'UdeS en adaptation scolaire, la volleyeuse de plage Annie Martin souhaitait revivre l'expérience olympique, elle qui avait causé toute une surprise en terminant 5e à Athènes en 2004. Lors du dernier cycle olympique, Martin a dû faire face à plusieurs difficultés. Elle a changé de partenaire trois fois avant de s'associer avec Dana Cooke, sa partenaire actuelle, qui a connu des problèmes de santé dans les derniers mois. Le duo Martin-Cooke tente toujours de se tailler une place parmi les 24 équipes qui se rendront à Pékin. Il est présentement au 29e échelon du classement mondial. Mais le temps presse : les Canadiennes doivent amasser 450 points avant le 20 juillet.